Après un réel succès lors de la première édition en février 2020, Sandrine Varlet, Présidente de l'association « Zéro Déchet Roncq » était ravie de revenir proposer ces stands et ateliers : « Nous remercions encore chaleureusement la Ville de nous permettre de pouvoir proposer ces activités autour du zéro déchet. Cette journée se veut conviviale, ce sujet motive et intéresse tous les publics. Cette manifestation complète notre programmation de l'année (tous les lundis soir, l'association propose des ateliers : couture, apiculture, réalisation de produits ménagers, ect… Page Facebook : Zéro déchet Roncq ou zerodechetroncq@gmail.com pour s'inscrire).
Tout au long de la journée, des stands étaient installés dans la salle de l'Atrium pour accueillir et informer : des produits zéro déchet étaient en vente, les visiteurs ont pu réaliser leur propre tawashi (éponge zéro déchet), pendant que d'autres découvraient le monde des abeilles avec Mielissa. La Métropole Européenne de Lille était également venue pour initier au tri et au compostage et le Repair Café linsellois réparait les petits électroménagers, jouets, et autres objets du quotidien, cassés ou défectueux. « Le concept est d'essayer de ne pas jeter. On répare ce qui est réparable : une plaque de cuisson électrique, un poste radio, une machine à laver, un lave-vaisselle, … On essaye d'expliquer la panne et de montrer ce qu'il faut faire. Notre objectif est de sensibiliser les personnes au fait qu'on peut redonner une deuxième vie aux objets » explique Olivier, bénévole de l'association linselloise.
Un peu plus loin, d'autres ateliers étaient proposés : couture de lingettes lavables ou encore de sacs à tarte, réalisation d'un déodorant et d'un shampooing solides, fabrication de liquide vaisselle, cuisine zéro déchet…, Bref, de quoi tout connaître sur le sujet !
« J'ai découvert que fabriquer ses produits zéro déchet était intéressant tant au niveau portemonnaie qu'au niveau santé ! nous explique Audrey qui animait l'atelier shampooing et déodorant solides. J'ai conçu des recettes avec un maximum de produits issus du placard (fécule de maïs, bicarbonate de soude, huile de coco, huile de sésame,…) et d'ingrédients naturels pour fabriquer des cosmétiques. Il s'agissait de démonstrations, le public a pu observer la fabrication, il est reparti avec les recettes et les produits ».
Anne Gaëlle expliquait « le zéro déchet, par où commencer ? » : « Je propose une boîte à outils pour réduire son impact, ses déchets au quotidien, dans la cuisine, la salle de bain, quand je fais mes courses, quand je pars en vacances, … Chacun doit pouvoir y trouver son compte : écogestes au quotidien, alternatives pour réduire le plastique,… L'idée est d'avoir une vue panoramique pour savoir tout ce que l'on peut mettre en place, chacun à son niveau. »
« Je viens découvrir toutes ces méthodes qui peuvent permettre de sauver la planète. Nous, on n'achète plus de bouteilles en plastique, on tri bien les déchets, mais il y a encore des choses à faire » affirme Jacques, venu chercher des idées zéro déchet. Judith, elle, attend des astuces pour essayer de faire mieux que ce qu'elle fait déjà. « On achète en vrac, on composte, on évite le plastique au maximum mais on voit qu'il y a encore beaucoup de choses à faire ! »
Dans la salle de cinéma, les spectateurs ont pu visionner le film « Animal » de Cyril Dion, avant de participer à la conférence/débat animée par Aline Gubri, auteur de nombreux ouvrages sur le zéro déchet et le plastique. Une séance de dédicace était ensuite organisée à l'intérieur du « Cube » où Rémy Farcy inaugurait sa touchante exposition sur la fragilité des écosystèmes naturels « Contre nature », à découvrir jusqu'au 25 février.