VILLE DE RONCQ
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10 Août 2025
Proximité et prévention : une ronde avec les ASVPE
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Proximité et prévention : une ronde avec les ASVPE

En renfort de la police municipale, deux agents de surveillance de la voie publique et de l'environnement patrouillent au coeur des quartiers depuis début juillet.

Proximité
Les deux agents de surveillance de la voie publique et de l'environnement de la Ville de Roncq ont démarré leurs patrouilles au début de l'été. En quelques semaines à peine, ces ASVPE sont devenus des visages que les Roncquois connaissent… et reconnaissent. Dans leur sillage, assez vite, on ne compte plus les « Bonjour » ou les signes de tête d'habitants. « On est au plus près des Roncquois en étant à pied. Ils n'hésitent pas à nous interpeller, à venir parler avec nous, observent les deux agents. Pour évoquer n'importe quel sujet. Ce ne sont pas forcément des questions de stationnement. On remonte systématiquement les informations en fin de journée. » À l'instar de cette dame, en balade sur la Véloroute – Voie verte. Les agents lui demandent d'attacher son Golden Retriever. La promeneuse – « Roncquoise depuis 26 ans » – accepte avec un large sourire, puis s'épanche sur la vitesse des deux-roues, notamment des trottinettes. Des échanges de cet ordre, c'est le quotidien de ces fonctionnaires. Si parfois ils sortent le vélo pour couvrir tous les quartiers, ils roulent toujours en petit braquet, à l'affût de ces précieux contacts. « On emprunte chaque impasse, on montre que l'on est là, que personne n'est oublié. »

Prévention
Au-delà d'être au plus près des habitants, les ASVPE veillent au bon respect des règles « du vivre ensemble », en lien avec la police municipale et le service Qualité des Espaces publics et Écologie urbaine de la Ville.
En premier lieu, ils s'efforcent d'empêcher le stationnement anarchique. Le fameux « J'en avais pour cinq minutes » qui empêcherait, par exemple, un ou une Roncquoise d'emprunter un trottoir avec sa poussette. « Notre but n'est pas de réprimer, mais de discuter. Lorsque l'on constate un stationnement gênant, on sonne aux portes à proximité pour savoir à qui appartient le véhicule », détaillent les fonctionnaires. Évidemment, si une bonne discussion ne suffit pas en bout de course ou si l'histoire se répète, une contravention peut être dressée…
Les 20 à 25 000 pas quotidiens des agents les emmènent aussi dans des coins plus reculés, plus verts : Bois-Leurent, parcs, Véloroute – Voie verte... Les ASVPE y relèvent parfois d'autres incivilités : les déchets abandonnés, les animaux pas attachés, les cigarettes fumées dans des lieux accueillant des enfants (la loi l'interdit depuis le début de l'été, même si c'est en extérieur). « Là encore, on essaie, autant que possible, de faire de la pédagogie. »

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