Depuis le début de ce mois de février 2023, Jennifer Mariacourt accompagne les personnes désirant avoir recours à la dermographie réparatrice utilisée dans le domaine médical pour camoufler les stigmates d'une maladie ou d'un accident. Cette technique est notamment préconisée pour masquer une pelade, une calvitie ou une alopécie, après une chirurgie pour lutter contre un cancer du sein (reconstruction mammaire en redessinant l'aréole), pour masquer des zones de peau décolorées par une brûlure ou un vitiligo, pour masquer des cicatrices ou des vergetures…
La dermopigmentation est un tatouage thérapeutique et contrairement au tatouage classique que l'on connait, sa finalité est de ne pas se voir.
« En septembre dernier, j'ai quitté mon emploi de gestionnaire comptable dans un grand groupe afin d'entamer une reconversion professionnelle. Je voulais avoir une activité qui ait du sens. Mon objectif aujourd'hui est d'aider les gens à se reconstruire physiquement pour se rétablir psychologiquement après une maladie entrainant une dégradation corporelle souvent difficile à accepter » confie Jennifer.
Déterminée, elle entame alors les formations « hygiène et salubrité », « aréoles mammaires 3D et cicatrices périphériques » et « tricopigmentation » à Lille. Désireuse de se faire connaître, elle compte sur le bouche-à-oreille et se mettra rapidement en contact avec les kinésithérapeutes et les dermatologues : « en effet, ce que je propose peut venir en complément de massage de cicatrices pratiqué par les kinés ou de traitement contre l'alopécie » affirme Jennifer.
Les règles d'hygiène sont très strictes et scrupuleusement respectées : dans le cabinet situé dans la zone Actival de Roncq, pas de plantes, ni de bois ou tout autre matériau brut. Et toutes les mesures sont prises avant chaque soin.
La dermopigmentation : pour corriger ou redessiner
La dermopigmentation permet, par exemple, de redessiner l'aréole mammaire suite à une chirurgie du sein après un cancer. « Pour les personnes touchées par cette maladie, c'est important de pouvoir ensuite se regarder et d'accepter son nouveau corps. On peut aussi intervenir sur des cicatrices dues à une diminution mammaire ou une perte de poids importante où il a fallu ensuite couper la peau. Ces soins sont possibles un an après l'acte chirurgical. Les vergetures peuvent également être camouflées grâce à ce tatouage médical. »
Avant de se lancer, une simulation est possible avec des pigments que l'on pose sur la peau, sans la piquer, qui se nettoient à l'eau.
La tricopigmentation : pour un rendu réaliste et très naturel
« Le nombre de personnes souffrant de problème de perte de cheveux a fortement augmenté durant les périodes Covid et après-Covid » explique Jennifer. « L'alopécie, la pelade peuvent être provoquées par la pollution mais sont souvent liées au stress ; il est toutefois difficile de connaître la cause exacte de ces maladies. La tricopigmentation permet de donner un effet rasé ou de densité. L'avantage de cette méthode c'est qu'il n'y a ni convalescence ni anesthésie contrairement à la greffe de cheveux. Cette pratique peut aussi venir en complément d'implants capillaires. »
Autre avantage de cette technique : le pigment est résorbable. Donc, pas besoin de « détatouage » si on change d'avis ! La couleur ne vire pas mais s'estompe au fur et à mesure du temps. Une séance d'entretien annuelle sera donc nécessaire. « Ce qui permet aux personnes devenant grisonnantes de faire évoluer leur soin par rapport à la couleur de leurs cheveux » précise Jennifer.
Contact : Jennifer MARIACOURT - Peaufine Clinic 03 20 46 81 30
Zone Actival 301 rue de Lille – Roncq